Le 4 decembre 2007, 8h30 a Tegus, l'heure d'aller au boulot sous un soleil radieux. A quelques metres du projet d'Yse on se prend a rever d'Amapala (le week end dans le Pacifique sous la pluie, vous vous souvenez?)..."Non, attends mais serieusement, on y va?" "Claro que si!!!"
Nous voila dans le bus en 2 temps 3 mouvements...incognito et sans prevenir personne, c'est beaucoup plus chistozo!!

A la croisee des chemins cette fois ci sous la chaleur, entre la Panamericaine et ci dessous la route pour Coyolito, le port ou on embarque pour l'ile

Amapala en vue!!!! Sous la pluie c'etait deja tres beau et surtout tres comique mais alors la c'est carrement magnifique

Playa grande (plein ouest, heureux hasard parce qu'on n'etait pas sures de notre coup), aux alentours de 17h 17h30 quand le soleil commence a jouer a cache cache avec les volcans, la bas au Salvador. Et dire qu'on devrait etre a Tegus...

Fraicheur Narta by Yse Maigrot

C'etait magique, non seulement le spectacle mais aussi ce petit piment supplementaire "d'interdit", l'imprevu et surtout le fait que personne (enfin quasi) ne savait qu'on etait la

Le lendemain matin, la vue depuis les halles du marche en attendant le bus qui fait le tour de l'ile. Bien sur pas d'heure officielle de depart alors finalement on grimpe dans un mini bus en lui disant qu'on va ou il va...toujours faire confiance aux autochtones!!! Nous voila sur une plage oubliee ou vivent quelques pecheurs, des cochons, des vautours...ca fait rever!! A gauche se decoupent les cotes du Nicaragua, a droite celles du Salvador et juste en face de nous la sortie du Golfe avec l'Asie en ligne de mire (avec un peu d'imagination que diable!!)

Pour resumer ces 2 jours je dirais "¡que pijudo!", vous allez parler couramment le catracho!! Amapala est mon coin prefere au Honduras, je trouve cet endroit magique, les guides n'en parlent quasiment pas, les Honduriens denigrent totalement la cote pacifique pour la cote caraibe...et bien tant mieux comme ca La isla del tigre restera encore quelques temps a l'abri de l'afflux touristique, un paradis perdu.