mercredi 16 janvier 2008

Bienvenue au campamento icye ou une tribu etrange se reunit...
On fait des activites "energizer" pour nous donner un max de motivation avant de reflechir a notre experience ici, notre projet, notre famille...

Le tout anime par un staff avec de vraies valeurs, qui sait proteger son bien


A partir de 20 heures c'est quartier libre, tout en respectant les regles edictees au debut du camp ca va de soi!
On trinque de facon tres distinguee, les lunettes de vue a la main...decidement une vraie ambassadrice du Tatascan!!


Il y a des petits nouveaux en ce mois de janvier...des specimens etranges venus de notre vieille Europe. Ci dessous Mathilde, nee a Toulouse mais vit a Rennes...faites pour se rencontrer. Ca manquait un peu de Bretons cette histoire!!
Le soleil a tape fort aujourd'hui d'ou notre air fatigue...bien entendu...

Le lendemain "hike" dans le parce national ou se deroulait le camp. Mechant de faire ca le dernier matin, on aurait ete plus efficaces le premier jour.
Des petits colibris...chapeau a la photographe!
Sur la route du retour, un peu plus long que prevu. Panne de bus. Les hommes forts d'icye ont tente d'y remedier mais rien a faire, on a du attendre un autre bus venu de Tegus et du coup icye nous a paye le resto.

lundi 14 janvier 2008

Allez hop!! C'est parti pour deux semaines de peregrination sac a dos au Honduras...recit dans un ordre dechronologique parce que je me suis plantee en telechargeant les premieres photos.
Nous diviserons donc cette deambulation en 3 parties : Utila, Copan, Amapala... en commencant par Amapala si vous m'avez bien suivi...

Il est donc 5 heures du mat en ce lundi a Gracias (dans les montagnes de l'ouest du pays)... Yse attend le premier bus d'un long voyage de 12 heures qui va la mener a Amapala, et quand on aime on ne compte pas le temps de trajet c'est bien connu

12 heures plus tard...apres un mini bus, un bus qui tombe en panne, un autre bus jusqu'a tegus, un tour de pick up a tegus, encore un autre bus....voila la meme Yse dans l'ultime bus de la journee (avant un tour en bateau). Le coeur leger parce qu'elle retourne sur notre ile cherie, en compagnie de Stefan et de son pote venu pour les vacances, d'Hannah notre pote germaine et de moi meme.

Ce bus entre la Panamericaine et Coyolito (port du bout du monde ou on embarque pour Amapala) on le connait bien parce que c'est la troisieme fois qu'on l'emprunte. Il y a donc des visages connus sur la route. Ici Doña Alba qui vit de la vente de mangues, de churros et autres frescos justement au bord de la Panamericaine ou on a pour habitude de grimper dans mon bus prefere.

Il est donc 17h, le soleil se couche sur une longue journee mais on est pres du but...on apercoit les volcans du Salvador voisin


Last but not least!! La traversee en lancha a l'heure de l'atardecer... Comment decrire ce sentiment? Tout simplement la beatitude, tout est calme, il n'y a plus que des ombres qui se decoupent sur le ciel rougi

Le lendemain matin... voila la vue qui me motive a me lever tot a Amapala "on dormira a Tegus"
Las islitas : notre plage perdue decouverte la derniere fois
Ses quelques cabanes de pecheurs planques dans les arbres

Ses habitants qui nous racontent qu'ils connaissent par coeur tous les sentiers de l'ile et que pour rien au monde ils ne voudraient habiter ailleurs

Bien sur l'ile est pauvre mais la pauvrete ici n'a rien a voir avec celle de Tegus. Ici on ne depend de personne, on ne mendie pas. L'autosubsistance par la peche assure a manger a tout le monde et ainsi va la vie, sans trop se poser de questions... On leur parle de construire un pont entre l'ile et le continent, au nom du developpement parait-il...au nom du fric de certains devrait-on plutot dire
Les couchers de soleil sur le Pacifique, un spectacle different tous les soirs alors je n'ai pas resiste a remettre quelques photos...


Le lendemain grimpette jusqu'au sommet du volcan avec vue sur les cotes du Salvador
Coyolito au Honduras vu du ciel...ou quasi
La mangrove...mieux que la Briere dis donc!!

L'equipe de winners apres une grimpette de 2 heures bien raide, un peu d'exercice de temps en temps ca fait pas de mal. J'arrive pas retenir comment on dire "courbatures" en allemand...quelle langue de barbares!!

Bon allez faut pas deconner, on va pas se surmener non plus!! Route sur la plage!

Avec Hannah on a decide de s'accorder du rab d'Amapala pendant que les autres rentraient a Tegus en stop. Retourner a Tegus apres 2 semaines comme ca c'est pas vraiment evident alors autant repousser l'echeance.

Le foot est vraiment une religion ici. Tout le monde joue et plutot tres bien d'ailleurs. 3 grosses equipes au Honduras Olimpia, Motagua et Maraton. En plus de la guerre civile a laquelle se livrent les supporters de ces equipes, 2 autres equipes sont egalement essentielles dans la vie footbalistiques ici : le Real Madrid et le Barca.
Ca facilite pas les relations : "T'es Olimpia? ouais et toi? Moi aussi, soyons amis alors!! euh....ca depend, t'es Real? Non, Barca hasta la muerte!!!!"...l'histoire d'une relation impossible
Enfin le lien avec la photo c'est que sur une plage perdue au Honduras, on trouve des pecheurs en train de peindre leur lancha avec le symbole du Barca..
C'est pas une aurore boreale...on est au Honduras je vous rappelle..

Le soleil se couche sur la derniere journee de ces deux semaines que je n'oublierai pas...demain retour a Tegus, dans ma petite famille, avant de partir pour mon dernier camp icye. Plus que deux semaines et demie, 3 week end, 3 mercredis (= bamboo!!)...
Deuxieme etape du voyage, toujours "dechronologiquement" parlant : Copan.
Site Maya, fer de lance de "l'industrie touristique" au Honduras...enfin si on peut parler d'industrie...on y etait un samedi en periode de vacances et on peut pas dire qu'il y avait foule.
A 12 kilometres de la frontiere avec le Guatemala.


J'ai vraiment trouve les ruines envoutantes. Le calme, les pyramides et les steles perdues dans une nature hyper exuberante, des arbres enormes...vraiment un site magnifique (j'imagine ce que doivent etre d'autres sites plus connus comme Tikal par exemple)

On a pleinement ressenti "l'espiritu maya" au fin fond de nos tripes avec Jeffry et Julia, 2 potes de Chimi venus en stop de Tegus. 2 semaines d'autant plus sympa qu'on rencontrait des copains un peu partout aux 4 coins du Honduras.
Chio par exemple, qui etait a Utila et qu'on a retrouve perdue dans les ruines
Alors la pour le coup ca faisait vraiment Pocahontas, ci dessous Grand mere feuillage
Donc a Copan on a communiquer avec nos ancetres mayas, on s'est repose dans les hamacs...
...Et puis devinez quoi....on a fait la fete!!!
Vous mettez du Chiminike, du icye, des mecs qui dorment a l'auberge de jeunesse et vous passez de tres bonnes soirees
Jeffry et Farah... on commence en douceur a l'hotel
En deambulant dans les rues de Copan ( qui n'est pas ce qu'on peut appeler une ville animee en soiree), petite escale dans le bistrot du coin. Ici se reunit toute la faune locale, les beaux gosses autour d'une petite biere (enfin d'une dizaine chacun pour etre plus exacte)...
Mais pour rien au monde tout ce petit monde ne serait ferme a la nouveaute!! Pas du tout, on est accueillis comme des rois..."vas y que je te prete mon sombrero!!"
Et puis vive la fete au Papa Tchango, au son de Manu Chao

Les voyages en bus...je kiffe, surtout ici dans les vieux bus US, j'ai l'impression d'etre dans un film. Bien sur ca va pas bien vite mais on prend le temps de regarder les paysages, de faire des reportages photos par la vitre, de discuter avec le voisin; d'etre au contact du pays quoi.
Les terminaux de bus c'est tres folklo... enormement de bruit, chacun hurlant sa destination. Il y a aussi une concurrence feroce entre tous les vendeurs de churros, platanos, frescos, papas, pollo frito et autres lichouseries. Tout ca se mange dans le bus qui se transforme en refectoire...



Pour rythmer le voyage il y a encore et toujours du reggeaton avec tous les tubes du hit parade local

Les campesinos avec leurs sombreros. Ici on a le sens du service, chacun demande precisement l'endroit ou il veut s'arreter...pas d'abris bus avec des horaires fixes si vous voyez ce que je veux dire. Entre les arrets pour laisser descendre les passagers et les arrets bouffe...y a pas le feu au lac.

Entre deux bus il y a parfois un taxi. Ici a San Pedro, la deuxieme ville du pays. Trop calme ce taxi alors je me mets a chanter ma chanson, le tube du moment, ca fait un truc comme "baby te quiero oh, baby te quiero oh oh". Ni une ni deux voila la radio allumee a fond les ballons. En 10 minutes de trajet on a eu droit a cette meme chanson 2 fois.
Un autre tube reggeaton c'est la "sensacion del bloque"...ici on affiche ses gouts musicaux partout, meme sur les vitres des voitures. La culture musicale c'est sacre!!